Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/www/blog/wp-content/themes/cocorico/functions.php on line 261

Ah, ces Alsaciennes !

Dans un petit village reculé du Sundgau (Haut-Rhin), un très vieil homme était étendu, mourant, dans son lit.
Soudain il sentit l’odeur des Fasenachtschànkele (beignets de carnaval).
Il prit le peu de force qui lui restait pour se lever du lit.
Se tenant contre le mur, il se dirigea hors de la chambre à coucher.
Dans un plus grand effort encore, il descendit l’escalier en s’agrippant des deux mains à la rampe.
En respirant péniblement, il se tint dans le cadre de la porte, regardant vers la cuisine.
S’il n’avait pas été à l’agonie, il se serait déjà cru au ciel !
Là, sur la nappe de la cuisine, il y avait des centaines de ses beignets favoris.
Était-il déjà au Ciel ?
Était-ce un avant goût du Paradis ?
Ou peut-être encore un acte héroïque de sa femme dévouée désirant qu’il quitte ce monde en homme heureux ?
Dans un ultime effort, il rampa vers la table.
Se soulevant péniblement sur ses mains tremblantes, il tenta de prendre un Schànkala.
A ce moment précis, sa femme lui assena un coup de spatule sur les doigts et cria :
« Touche pas ! C’est pour après l’enterrement !!! »

4.50 avg. rating (87% score) - 6 votes
Cet article a été publié dans Foire aux blagues. Bookmarker le permalien. Les commentaires et les trackbacks sont fermés.

Pierre Perret Il ne faut jamais mettre à demain ce qu'on peut faire à quatre mains.