Prix de l’humour politique 2008

Le jury du prix « Press club, humour et politique » a procédé à une sélection de « petites phrases » drôles ou persifleuses, pour son prix de l’humour politique 2008.

Les nominés :

  • Jean Arthuis, sénateur de la Mayenne (Union centriste) : «Bernard Palissy brûlait ses meubles. Bayrou brûle ses élus. C’est la stratégie de l’anéantissement».
  • Eric Besson, secrétaire d’Etat au Développement de l’économie numérique : «On ne peut pas s’entendre avec tous les ministres, car tous les ministres ne peuvent pas s’entendre».
  • Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie : «Sarkozy, c’est le seul qui a été obligé de passer par l’Elysée pour devenir Premier ministre».
  • François Hollande, premier secrétaire du PS : «Sarkozy est passé de la présidence bling-bling à la présidence couac-couac».
  • Josselin de Rohan, sénateur UMP du Morbihan : «Souvent les courants d’air proviennent de ce qu’il y a trop d’ouverture».
  • «Johnny Hallyday qui annonce son intention de rester français et Bernard Laporte qui entre au gouvernement, c’est une période faste pour l’intelligence française» (François Goulard)
  • «Les retraits de l’UIMM, c’est mieux que la valise RTL» (Jean-Claude Mailly)
  • «Pour faire face à la hausse du prix du pétrole, je conseille aux Français de faire du vélo». (Christine Lagarde)
  • «Je me retrouve avec la journée des droits de l’homme sur les bras et Khadafi sur le tarmac». (Rama Yade)
  • «Fadela Amara au Gouvernement, cela montre les limites du casting à la Fogiel» (Nadine Morano) et «J’ai tendance à croire que Nadine Morano c’est la Castafiore ». (Réponse de Fadela Amara)
  • «Le bobsleigh, c’est comme l’amour : on hésite au début, on trouve cela très bien pendant et on regrette que cela soit déjà terminé après» (Roselyne Bachelot-Narquin à la suite d’un tour en bobsleigh).
  • «C’est un combat essentiel que celui de la laïcité, il a causé, Dieu sait, beaucoup de mort dans notre pays.» (Dominique de Villepin, interview par Jean-Michel Aphatie, RTL, le 7 février).
  • «Je vous le promets, nous aurons d’autres victoires» (François Bayrou le soir de sa défaite aux municipales).
  • «Le Parti socialiste est un parti sans leader. François Bayrou est un leader sans parti. Ils sont faits pour fusionner.» (Xavier Bertrand)
  • «Quand j’ai appris que Xavier Bertrand appartenait à la Franc-Maçonnerie, je ne me suis pas étonné de le découvrir Maçon ; mais franc, ça m’en bouche un coin.» (François Fillon), cité par L’Express.
  • «Je voulais voir les Antilles de vive voix.» (Bernard Laporte en Guadeloupe).
  • «Vous avez vu comme Monsieur Sarkozy est populaire en forêt amazonienne ?» (Christian Estrosi en Guyane).
  • «Il faut avoir conscience de la profondeur de la question du sens.» (Jean-Pierre Raffarin)
  • «Il m’a fait l’impression de l’amant qui craint la panne » (Ségolène Royal à propos de François Bayrou qui refuse que Mme Royal monte le rencontrer à son domicile parisien entre les deux tours de la présidentielle ; des journalistes étant à l’affût au bas de son immeuble).

Le gagnant est :

  • Jean-Louis Borloo, ministre du Développement durable, qui a remporté le prix Press Club, humour et politique 2008, pour allusion à «l’hyper-présidence de Nicolas Sarkozy» et au rôle réputé réduit de son «collaborateur» François Fillon :  «Sarkozy, c’est le seul qui a été obligé de passer par l’Elysée pour devenir Premier ministre».

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Guy Bedos Lorsque la franchise sert de tremplin à la bêtise, on se surprend à regretter l'hypocrisie.