Maurice vend des merguez dans une petite camionnette garée quotidiennement à un endroit très passager, juste devant la banque Rothschild.
Un jour son ami lui dit :
– J’ai plus de sous pour finir le mois. Comme tes affaires marchent bien, j’ai pensé que tu pourrais peut-être me prêter cent euros ?
– Ma parole, fait Maurice, je voudrais tellement te rendre ce petit service, mon frère ! Mais je ne peux pas ! J’ai un accord avec Rothschild : je ne prête pas d’argent, et lui ne vend pas de merguez…