Eh bien par exemple, un jour de la semaine dernière, ma femme et moi on est allés en ville.
On n’était pas depuis cinq minutes dans une boutique, qu’en sortant, il y avait une contractuelle en train d’écrire son PV.
On s’approche et je lui dis : « Alors, salope, tu peux pas leur foutre un peu la paix, aux retraités ? »
Elle fait semblant de ne pas entendre et continue à griffonner.
Je la traite de sous-auxiliaire nazie ; elle me regarde d’un oeil rond stupéfait et commence à rédiger un deuxième PV pour pneus lisses.
Alors ma femme la traite de pouffiasse fasciste ; elle glisse son second PV sous l’essuie-glace avec le premier, et elle en démarre un troisième.
On a tenu dix minutes ; plus on l’injuriait et plus elle établissait de PV.
Mais nous, on s’en foutait, on était venus en ville en bus.
A la retraite, on essaie de rigoler un peu tous les jours : c’est important, à notre âge…