Un homme genre la cinquantaine, plutôt petit, choucroute sur la tête et lunettes de soleil à la Alain Delon, arrive chez Cartier, Place Vendôme à Paris, en compagnie d’une jeune femme splendide, et ensemble, ils choisissent un bijou de 75 000 euros.
Au moment de payer, l’homme sort son carnet de chèques et, sans sourciller, le rédige. Le vendeur, lui, est un peu ennuyé car c’est la première fois qu’il voit ce couple à la bijouterie.
L’homme s’aperçoit du malaise du vendeur et, avec beaucoup d’aplomb, lui dit :
– J’ai le sentiment, très cher, que vous pensez que ce chèque est peut-être sans provision, n’est-ce pas ?…
– Heu… Et bien…
– Bien ! voici ce que nous allons faire : vu que aujourd’hui c’est samedi et que ma banque est fermée, je vous propose que vous gardiez ce chèque ainsi que le bijou. Dès lundi, procédez à son encaissement et lorsque le paiement sera honoré, faites livrer le bijou chez Mademoiselle. D’accord ?
Le vendeur, rassuré, donne son aval à cette solution sans l’ombre d’une hésitation, assurant même, que la bijouterie prendrait à sa charge la livraison du bijou et qu’il s’assurerait en personne du bon déroulement de l’opération.
Le lundi matin, après vérification à la banque, il se rend compte que c’est bien un chèque en bois !
Furieux, le vendeur appelle aussitôt le client malhonnête et ce dernier lui répond :
– Mais ce n’est pas grave ! Cela ne nous a rien coûté ni à vous ni à moi, de plus j’ai passé une soirée d’enfer avec une ex-mannequin ! D’ailleurs je tiens à vous remercier pour votre collaboration !…