Il était une fois un homme qui travaillait à la Poste. Son travail consistait à traiter le courrier qui était mal adressé ou dont les adresses étaient inexistantes.
Un jour, il eut à traiter une lettre adressée d’une main tremblante à Dieu.
Comme il ne pouvait pas la traiter, il pensa trouver une adresse de retour à l’intérieur. Il ouvrit et lut :
Cher Dieu,
Je suis une vieille veuve de 93 ans, qui vit avec une très petite pension. Hier quelqu’un m’a volé ma sacoche. Il y avait 100 euros à l’intérieur. C’était le seul argent qui me restait jusqu’à mon prochain chèque de pension. Dimanche prochain, ce sera Noël, et j’avais invité deux de mes vieux amis à souper. Sans argent, je suis maintenant incapable d’acheter de la nourriture pour les recevoir. Je n’ai pas de famille qui puisse m’aider, vous êtes maintenant mon seul espoir. S’il vous plaît pourriez-vous me venir en aide ? Sincèrement.
Le travailleur postal fût très touché. Il montra la lettre à tous ses collègues du Bureau de Poste. Chacun d’entre eux mit la main à la poche et donna quelques euros.
Après avoir fait la tourné du bureau, il avait amassé 96 euros.
Fier de son coup, il mit le contenu dans une enveloppe et la fit livrer à l’adresse de la vieille dame. Pour le reste de la journée, tous les employés ressentaient un bien-être intérieur d’avoir contribué à un beau geste de générosité.
Noël vint à passer et quelques jours plus tard, une autre lettre apparut, adressée à Dieu, encore écrite par la vieille. Tous les employés s’attroupèrent autour du bureau de l’homme alors qu’i ouvrait la lettre.
Il était écrit :
Cher Dieu,
Comment pourrais-je vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi ? Grâce à votre geste de générosité et d’amour, j’ai pu recevoir dignement mes deux amis en leur préparant un magnifique repas de Noël.
Ce fut une très belle journée et j’ai avoué à mes amis que si la chose a été rendue possible, c’est grâce à vous et au beau cadeau que vous m’avez fait.
Au fait, il manquait 4 euros sur le montant. J’ai bien peur que cela ait été volé par ces sales cons d’employés malhonnêtes du Bureau de Poste.