En pièces détachées

Pendant la bataille d’Angleterre, le pilote d’un Spitfire britannique abat un Messerschmit allemand au-dessus de Londres. Le lendemain, animé par le légendaire fair-play britannique, il va voir son adversaire dans l’hôpital où il est soigné.

L’allemand est dans un sale état, et il a fallu l’amputer d’une jambe.

  • Sorry, old chap, dit le Britannique. Si je peux faire quoi que ce soit…
  • Ya, ya, répond l’Allemand. Che foudrais que fous larguiez ma jambe au-dessus de l’Allemagne…
  • Je comprends, dit le pilote. Comptez sur moi.

Et il confie la jambe coupée de son adversaire à l’équipage d’un bombardier qui part en mission au-dessus du Reich. Le lendemain, il revient voir l’Allemand, qui est encore en plus mauvais état, puisqu’on l’a amputé d’un bras.

  • Fous poufez larguer mon pras aussi ? demande-t-il.

L’anglais accepte, et le bras est lui aussi largué au-dessus de l’Allemagne. Puis le pilote britannique revient voir une troisième fois sa victime. Cette fois, on a dû lui couper l’autre jambe.

  • Poufez-vous larguer mon autre jampe ? demande l’Allemand.

    L’Anglais commence par accepter, mais il est pris d’un doute.
  • Un moment, un moment… Est-ce que par hasard vous n’essayeriez pas de vous évader par pièces détachées, vous ?
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Alphonse Allais Il vaut mieux être cocu que veuf. Il y a moins de formalités.