Une blague proposée par ZEK
C’est un citadin qui fait du tourisme itinérant en Ardèche, il voit un
monsieur d’un certain âge assis sur un banc :
– Bonjour Monsieur, vous habitez ce village ?
– Oui, m’sieur, je suis né ici, j’y ai toujours vécu et j’y étais berger les trois quarts de l’année.
– Ah, c’est intéressant, vous pouvez me parler de ce « havre de paix » ?
– Oui bien sûr, c’est avec plaisir ; eh bien, vous voyez la fontaine, là bas
– Euh, oui.
– Eh bien, c’est moi qui l’ai réhabilitée, la structure et la canalisation étaient en ruine.
L’eau qu’elle libère provient du bassin des « Monts d’Ardèche », elle est d’une qualité exceptionnelle.
– Vous étiez aussi maçon à vos heures perdues ?
– En quelque sorte, je m’intéresse et je bricole pour la commune, vous voyez, la statue à l’entrée de notre église Romane « Saint Claude » du XIIème siècle, c’est moi qui l’ai rénovée, elle était en état de délabrement avancé.
J’ai aussi aidé, mon jeune frère Innocent Faure, le fromager, à construire sa maison, il est le Maire, sa femme Dorie Faure, la conservatrice du musée de la pomme de terre, est sa secrétaire de mairie.
Notre Grand-père, Franck Faure était le maire précédent, il a promu le jumelage franco-allemand, il était marié à Isabelle Faure, originaire du territoire.
J’ai aussi aidé ma jeune sœur, Anna Faure, à construire son cabinet d’orthophonie, elle corrige la diction, les troubles du langage.
Elle est aidée dans sa tâche par sa fille Epi Faure.
– Donc, vous vous appelez « Faure » ?
– Oui, Alphonse Faure, c’est un nom Ardéchois.
Nous aimons les traditions, la maison de mon frère est typique de l’Ardèche, elle est construite en pierres sèches issues des « Monts d’Ardèche ».
– Vous avez une âme d’artiste ? C’est un peu l’invitation au voyage de Baudelaire:
« Là tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté »
– C’est vrai, ma cousine Asta Faure vit avec un poète, compositeur, interprète, chanteur, dans le Lot et Garonne, mais en fait, est-ce qu’être un artiste, ce n’est pas aimer son village ?
Ce que je regrette le plus, c’est que les gens ne s’en souviennent pas…
Par contre « tu baises une fois une chèvre et là …» !